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Date de création : 08.08.2014
Dernière mise à jour : 03.04.2022
528 articles


EDOUARD HOUËL

Je suis ce qu'il fut...

Il m'a donné son attachement aux mots, son besoin d'écrire, sa soif d'amour et de liberté.

Merci Grand-père de guider mes pas.

 Manu Edouard Moulin

JACK KEROUAC

J'ai plusieurs fois lu: "Sur la route" (1957)...

Jack est parti bien trop tôt:

12/03/1922 - 21/10/1969 (47 ans)

Douces larmes...

Pleure, mon coeur, des larmes d'amour

et bénis ce bonheur chaque jour.

Manu Edouard Moulin

NOSTALGIE

NOSTALGIE

Publié le 10/11/2017 à 18:17 par manuedouardmoulin Tags : vie monde
NOSTALGIE

Hier était jeunesse où le temps accordait

ce que nous désirions face à l'éternité ;

nous vivions de promesses où l'espoir se lovait,

et la vie nous chantions sans ne jamais douter.

 

Hier était caresse et les jours nous offraient

mille bénédictions en messes enflammées

où les heures sans cesse infusaient tant de paix

que rêveurs nous laissions nos âmes s'envoler.

 

Hier était joliesse et le monde berçait

nos plus belles visions d'un avenir doré

où nous goûtions l'ivresse en multiples bienfaits

servant sans conditions de bien nobles projets.

 

A présent qu'en est-il de ces jours insouciants,

qui fleurirent et chérir nos tous premiers printemps ?

Ces vingt ans si fertiles en rêves exaltants

sauront ils ébaudir nos souffles faiblissants ?

 

Heureusement...

Il reste du passé  de jolis souvenirs,

de merveilleux récits en moments de bonheur

qui durant des années ont su ne point ternir

et donnent aujourd'hui un peu de baume au cœur.

 

Heureusement...

Il est de beaux sourires et des visages qui

resteront à jamais gravés en nos mémoires

où il est bon plaisir de puiser à l'envi

quelques onces de paix dans un monde trop noir.

 

Manu Edouard Moulin

@ Tous droits réservés 2017

 

 

LES SOUVENIRS

Publié le 05/03/2017 à 15:47 par manuedouardmoulin Tags : aime aimer sur fond coeur
LES SOUVENIRS

Ils s'accrochent à notre âme et tissent tant de fils

qu'ils nous tiennent à jamais dans leur toile, empêtrés ;

fait de lacis, de trames, les voici qui défilent

à toute heure qu'il leur plait d'aimer nous affliger.

 

Nous pensons les gommer en comptant sur le temps,

espérons les chasser en servant le présent,

mais ils sont tant roués qu'ils reviennent, pressants

toujours plus à moquer nos émois étouffants.

 

Les souvenirs, souvent, se montrent entreprenants

ne laissant de repos lorsqu'un peu de sommeil

vient tel un bon servant nous ôter ces tourments

dont l'encombrant fardeau nous pèse sans pareil.

 

Les souvenirs demeurent au fond de notre cœur

et chaque jour qui passe en fait un ennemi

car ils deviennent alors d'exécrables acteurs

qui nous blessent et nous lassent sans plus aucun répit...

 

Ils s'accrochent à notre âme et la rongent sans fin,

nous les pensions dictames, ils ne sont qu'assassins !!

 

Manu Edouard Moulin

@ Tous droits réservés 2017

 

 

OU SONT LES RÊVES ??

Publié le 14/04/2016 à 18:53 par manuedouardmoulin Tags : vie automne coeurs enfants
OU SONT LES RÊVES ??

Bannis de nos cités par des papes ahuris,

les yeux écarquillés sur l'or et les rubis,

ils furent abandonnés au saint nom du profit

et pour toujours laissés au rang des utopies.

 

Pourtant ils étaient beaux et messagers de paix

tenant nos coeurs au chaud en bonheurs et bienfaits ;

apportant idéaux et parangons parfaits

ils tenaient le flambeau de projets un peu niais.

 

Que sont-ils devenus ces rêves échafaudés,

au bahut, dans la rue, ou en longues soirées ?

Nous les pensions conçus pour toujours demeurer

et guider le salut d'un avenir tracé.

 

Aujourd'hui nous voici au coeur de cet automne

emportant notre vie en heures monotones ;

le temps nous a vieilli et plus rien ne festonne

ce qui semblait acquis en jeunesse friponne.

 

Où sont-ils tous ces rêves, tous ces enchantements

qui donnaient tant de sève à nos joyeux printemps ?

il n'est plus joies ni trêves en ce morne présent

soumis à trop de glaives et spoliant nos enfants.

 

Bannis de nos cités par des papes aigrefins

les rêves ont succombé, sont à jamais éteints.

 

Manu Edouard Moulin

@ Tous droits réservés 2016

 

 

 

 

 

 

MOURIR A KATMANDOU

Publié le 13/03/2016 à 11:03 par manuedouardmoulin Tags : fleur voyage coeurs vie amour enfants amis dieu heureux nuit fleurs voyages
MOURIR A KATMANDOU

Nous dormions sur des bancs et nous chantions la paix

épris de liberté et tant pétris d'amour ;

nous étions ces enfants dont les rêves étaient faits

de fleurs dont les bouquets parfumaient chaque jour.

 

Nous souriions à la vie réfutant des valeurs

que nous jugions soumises à trop de préjugés ;

nous vivions d'utopies où se berçaient nos coeurs

en plénitude acquise aux édens enfumés.

 

Nous mangions le bonheur au banquet du plaisir

que chaque nuit servaient des projets de voyages

et nous riions en choeur à l'idée de chérir

des endroits où seraient nos plus jolis mirages.

 

Un matin nous partîmes avec pour tout bagage

une vieille guitare et des chansons fleuries ;

la route que nous prîmes en joyeux équipage

nous mena en écarts et détours interdits.

 

Ainsi durant longtemps nous allâmes en cortège

espérant l'horizon d'une ville encensée ;

nous étions insouciants avec ce privilège

offert aux vagabonds dont l'âme est dissipée.

 

Nous franchîmes en août les murs de Kantipur

embrassant les passants qui se moquaient de nous ;

dieu que nous étions fous, ivres de tant d'amour

qu'au seuil de nos vingt ans nous abusions de tout.

 

Katmandou, Katmandou, tu nous as dévorés

mais pendant une année nous vécûmes heureux

sur un nuage doux où la vie fut chantée !!

 

Katmandou, Katmandou, nous t'avons tout donné

au point de voir sombrer des amis trop nombreux

dans les profonds remous d'un empyrée vicié !!

 

Ô mes douces aimées, mes tendres égéries,

ô mes gentils compères et fidèles amis,

qu'avons-nous eu idée de gagner un pays

où trop étaient offerts des nirvanas maudits ??

 

Nous voici revenus et pour toujours meurtris

ayant abandonné trop de bouquets fanés

sur des tombes perdues en lointain paradis

où nos pleurs ont semés des milliers de baisers...

 

Nous étions des enfants épris de liberté,

nous voilà vieillissant, et nos rêves envolés.

 

 

Manu Edouard Moulin

@ Tous droits réservés 2016

 

 

 

 

 

 

LE TEMPS DES FLEURS

Publié le 20/11/2015 à 14:13 par manuedouardmoulin Tags : mort art fleurs coeur vie
LE TEMPS DES FLEURS

Me voici donc alors en ces temps où la mort

me regarde sournoise et désirant mon âme;

voici donc que mon corps se plaint de trop de sorts,

de maux et autres noises étouffant bien des flammes.

 

La vieillesse est venue se poser sur mes os

rampant tel un serpent sur la roche érodée;

elle me semblait ténue et de fort petit lot

mais elle est à présent maitresse éhontée.

 

Chaque jour m'est violence et me force à user

d'artifices illusoires au regard d'un miroir

qui m'accorde créance et sursis quémandés

en ultime exutoire apportant peu d'espoir.

 

Où sont donc ces années qui me voyaient cueillir

les fleurs de ma jeunesse et de ses doux plaisirs?

Où sont donc ces bouquets qu'il me plaisait d'offrir

à de jolies princesses accablées de soupirs?

 

Le temps s'est amusé à ne paraitre rien

qu'un ami nonchalant marchant à mes côtés;

il a su me duper tel un bon magicien

chaque jour apportant quelques tours controuvés.

 

Maintenant il n'est plus que des bouquets fanés

dans des vases jaunis où l'eau s'est endormie;

il n'est plus d'attribut que mon coeur fatigué

qui trop souvent s'ennuie, perclus de nostalgie.

 

Ce fut le temps des fleurs, le doux temps du bonheur

où la vie m'accorda sans nulle concession

des brassées de faveurs que j'honorai sans peur

tant elles étaient l'état de douces invitations.

 

Me voici donc alors en ces temps avancés

où se moque la mort de mes rêves blessés.

 

Manu Edouard Moulin

@ Tous droits réservés 2015

https://www.youtube.com/watch?v=Ao-dNwdpyOI

( ''Those were the days'' Sandy Show)

UN BEL ETE D'ADOLESCENTS

Publié le 31/10/2015 à 11:40 par manuedouardmoulin Tags : fleur rose monde enfants amis coeurs
UN BEL ETE D'ADOLESCENTS

Nous vécûmes un été de jeunes innocents,

ta robe était fleurie, ton corsage entrouvert;

j'écrivais des sonnets aux rimes sans élans

que tu trouvais jolis, ce dont j'étais très fier.

 

Nous allions nous cacher dans les grands champs de blé,

loin d'un monde rigide aux préceptes étroits;

là, tendrement serrés, nous aimions échanger

des caresses timides où s'étonnaient nos doigts.

 

Je mangeais ces baisers que tu m'accordais tant

et ma bouche ébaubie en perdait la raison;

dans tes cheveux, piqués, des bleuets insolents

fleuraient sous le midi d'un soleil polisson.

 

Nous nous sommes aimés comme on s'aime à quinze ans,

avec un peu de peur, beaucoup de maladresses;

nous avons deviné des plaisirs exaltants

mais bien trop de pudeur tiédirent nos caresses.

 

Puis s'enfuit le bonheur et je te vis pleurer,

durs moments qui vous blessent en chemins séparés;

jurant que nos deux coeurs sauraient se retrouver,

nous fîmes des promesses avant de nous quitter...

 

Ce fût un bel été où longtemps nous rêvâmes,

où nous étions si fous que le soleil riait;

mais nos corps ont brûlé, offerts à d'autres flammes,

en nous laissant le goût des serments contrefaits.

 

Les jours se sont enfuis dans les prairies du temps

où bien trop d'utopies s'envolent dans le vent;

nous étions des amis, devînmes des amants,

qu'en est-il aujourd'hui de nos rêves d'enfants?

 

Tant d'années ont passé...

Et ton parfum léger de rose à peine éclose

continue de bercer mes nostalgiques proses.

 

Manu Edouard Moulin

@ Tous droits réservés 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

QUE SONT-ELLES DEVENUES ? (Nos adolescentes récriminations)

Publié le 12/10/2015 à 17:08 par manuedouardmoulin Tags : voyage monde coeur voyages
QUE SONT-ELLES DEVENUES ? (Nos adolescentes récriminations)

Loin est ce temps où nous rêvions d'un monde d'émancipation

sans différences et spoliations où l'on se devait compagnon

marchant en libre affiliation sur des chemins de subversions

menant sans faille et sans cession vers d'absolues révolutions.

 

Loin est l'espoir que nous portions sur notre coeur en médaillon

qui palpitait en équation avec nos belles illusions

édulcorant sans compassion d'insupportables traditions

imposées comme éducation à toute une génération.

 

Et furent,

évocateurs nos longs voyages engendrant de belles antithèses

accordant à nos doux regrets de blanches nuits controversées;

provocateurs nos badinages éradiquant les catéchèses

et générant tout en excès des leitmotivs dogmatisés.

 

Il n'est de cela aujourd'hui qu'un mémorial qui sans faille

se plait à parcourir ses pages afin de ressasser au mieux

ce que furent nos beaux écrits et tous nos projets de bataille

couchés en ultimes messages à nos parents, à nos aïeux.

 

Il n'est plus rien de nos attentes que de méchantes rémanences,

il n'est plus rien de nos ententes que de cruelles différences...

 

Ainsi loin de nos utopies s'étire notre quotidien

égrenant de rituelles heures où rien ne bouge que le temps

qui va de son pas défini marquer ces ans trop citoyens

n'ayant d'images du bonheur que des ersatz ronronnants.

 

Alors,

couleur sépia ces doux visages en nos mémoires qui se complaisent

au point de ne vouloir chercher quelqu'autres endroits pour se loger;

senteur lilas nos paysages où se promènent à leur aise

nos souvenirs si encroués que nul ne peut les séparer.

 

Manu Edouard Moulin

@ Tous droits réservés 2015

 

 

CHEVALIERS DU JEUDI

Publié le 18/07/2015 à 18:03 par manuedouardmoulin Tags : belle amis jeux monde
CHEVALIERS DU JEUDI

Dès le son de la cloche et ses notes envolées

nous rangions nos cahiers, nos cartables usés...

Alors,

résonnaient nos galoches en rythme syncopé,

dans les grands escaliers, dans la cour ombragée.

 

Belle école à bientôt, l'aventure est à nous,

adieu joli préau et platanes amis,

là-bas sont les plateaux attendant nos jeux fous,

nos grands rires de nigauds, et nos chants, et nos cris.

 

Il y a les bosquets et les petits ruisseaux,

les sous-bois ombragés, les champs et les coteaux;

chaque endroit est donné comme un terrain nouveau

où nous devons planter nos camps et nos drapeaux.

 

Nous sommes chevaliers, conquérants, batailleurs,

joyeux aventuriers défiant le monde entier;

nous allons sans collier aux portes du bonheur

loin des jours écoliers en cela oubliés.

 

Ah...

Qu'il est doux ce Jeudi où le temps est ami,

que sont belles ces heures où va notre plaisir;

point de vilains soucis d'orthographe ennemie,

de calculs ergoteurs, leçons à retenir.

 

Ainsi fut notre enfance où le jeu nous permit,

hors toutes servitudes et besoins inféconds,

d'être sans influence et grandir épanouis

en de tendres quiétudes aux rêves d'enfançons.

 

Manu Edouard Moulin

@ Tous droits réservés 2015

 

 

RADIATEUR (le cancre)

Publié le 31/03/2015 à 10:45 par manuedouardmoulin Tags : amis coeur fond voyages
RADIATEUR (le cancre)

Egaré tout au fond d'une classe sans nom

ne voyant du tableau que de bien lointains mots

tu crochais sur les monts des nuages fripons

et courais par les vaux en suivant les ruisseaux.

 

Il était des forêts dans tes cahiers, cachées

où souvent tu allais en voyages discrets;

là, vivaient des lutins et autres farfadets,

de merveilleux copains partageant tes secrets.

 

Ton bureau n'était plus qu'une immense étendue

où tu posais sans fin tous tes rêves badins

qui vivaient à l'insu d'une classe assidue,

d'un vieux maitre hutin et souvent tracassin.

 

Que de mondes tu fis en trop douces utopies,

que de lointains pays tu courus en champi;

tu étais un nabi peignant ses paradis

sur des murs bien trop gris où s'affichait l'ennui.

 

Que d'écrits tu laissas sur des feuilles lambda,

que le vent emporta en oublis scélérats,

que de mots murmurés ont à jamais sombrés

dans le flot torturé de ruisseaux indomptés.

 

Il était cette faim d'escapades sans fin,

ce désir marmiton de manger l'horizon;

il était ce trop plein, cette envie de chemins

emportant sans façon tes songes en déraison.

 

Gentil môme rêveur trop près du radiateur.

tu n'avais de péchés que l'envie de lorgner

d'un oeil fureteur  les loquets du bonheur

injustement fermés sur ton coeur prisonnier.

 

Manu Edouard Moulin

@ Tous droits réservés 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CAMPAGNE

Publié le 02/03/2015 à 16:47 par manuedouardmoulin Tags : jardin enfants
CAMPAGNE

Que sont-ils devenus, ces braves et pauvres gens,

oeuvrant sans retenue dans les prés et les champs;

en quel divin jardin dorment ils à présent,

ont-ils un doux chemin qui les mène hors du temps?

 

Où sont-elles aujourd'hui, ces ombres torturées

qui semèrent tant de vies en sillons alignés,

où sont leurs nobles gestes qui offraient à la terre

leurs semences modestes, divines nourricières?

 

Que sont-ils devenus tous ces champs de labeur

où nos aïeux se tuèrent à trop verser de sueur;

de ces être ténus, sous le grand ciel vouté,

quelles pudiques prières restent pour nous guider?

 

Où sont-ils envolés, leurs refrains égrenés,

leurs chansons fredonnées le soir à la veillée;

où sont leurs joies, leurs peines, leurs pudiques amours

qui jamais ne furent vaines, éclairant chaque jour?

 

Aujourd'hui il n'est plus que cet instant présent,

dédale où sont perdus les enfants des enfants;

les hommes ont effacé les jalons du savoir,

se voulant grands sorciers et maitres en beaux grimoires.

 

Aujourd'hui il n'est rien qu'une terre sans raison

où l'on jette au vent la valeur des saisons,

où seul compte les gains de quelques bas charrons,

où tout s'achète et vend en fols tourbillons.

 

Que sont-ils devenus ces peintres des campagnes

qui chaque jour paru faisaient sur leurs cimaises

naitre mille couleurs en pays de cocagne

faisant don de valeur à la culture Française?

 

Manu Edouard Moulin

@ Tous droits réservés 2015